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Fiche pratique
Vérifié le 01/01/2023 – Direction de l’information légale et administrative (Première ministre) Le salarié exerçant un mandat local peut bénéficier d’autorisations d’absence et d’un crédit d’heures lui permettant de remplir ses obligations d’élu. Ces droits varient en fonction du mandat du salarié (élu municipal, départemental ou régional). L’employeur est tenu de laisser au salarié de son entreprise membre d’un conseil municipal le temps nécessaire pour exercer son mandat. Indépendamment des autorisations d’absence dont ils bénéficient, les maires, les adjoints et les conseillers municipaux ont droit à un crédit d’heures leur permettant de disposer du temps nécessaire à l’administration de la commune.
Les autorisations d’absence du salarié sont prévues pour se rendre et participer aux réunions suivantes : La durée des absences n’est pas définie par avance. Le salarié doit bénéficier du temps nécessaire pour se rendre et participer aux réunions et séances auxquelles il est convié. Le salarié doit informer par écrit son employeur dès qu’il a connaissance de la date et de la durée de l’absence envisagée pour se rendre et participer aux séances et réunions auxquelles il est convié. L’employeur n’a pas l’obligation de rémunérer les temps d’absence du salarié. Les pertes de revenu subies par le salarié élu municipal qui ne bénéficie pas d’indemnités de fonction peuvent être compensées par la commune. Cette compensation est limitée à 72 heures par an. Chaque heure est rémunérée à un montant maximum de 16,91 €. Ce temps d’absence est assimilé à une période de travail effectif. Il est pris en compte pour le calcul de l’ancienneté et des droits à congés payés. Le salarié absent durant son mandat d’élu ne peut pas être sanctionné (licenciement, déclassement professionnel ou sanction disciplinaire). Le salarié candidat à des élections peut bénéficier également d’une autorisation d’absence pour participer à la campagne électorale. Conditions Le salarié doit être candidat à un mandat local. Aucune condition d’ancienneté du salarié n’est exigée. Durée Le nombre de jours ouvrables d’absence autorisés est fixé à 10. Démarches Le salarié avertit son employeur 24 heures au moins avant le début de chaque absence (par écrit ou par oral). L’employeur ne peut pas refuser la demande d’absence du salarié, sauf si le délai de 24 heures n’est pas respecté. Situation du salarié Si le salarié le demande, la durée de ses absences peut être décomptée des congés payés, dans la limite des droits acquis à ce titre à la date du premier tour de scrutin. Lorsqu’elles ne sont pas décomptées des congés payés, les absences ne sont pas rémunérées. Dans ce cas, elles peuvent donner lieu à récupération, en accord avec l’employeur. Les jours d’absence, payés ou non, pour participation à une campagne électorale sont assimilés à une période de travail effectif. Ils sont pris en compte pour le calcul de l’ancienneté et des droits à congés payés. Le salarié élu municipal bénéficie d’un crédit d’heures, qui peut être utilisé pour : La durée du crédit d’heures autorisé varie selon les fonctions exercées et la taille de la commune, dans les conditions suivantes : Fonctions de l’élu Taille de la commune Durée légale du crédit d’heures (par trimestre) Conseiller municipal Moins de 3 500 habitants 10 heures 30 Entre 3 500 habitants et 9 999 habitants 10 heures 30 Entre 10 000 et 29 999 habitants 21 heures Entre 30 000 et 99 999 habitants 35 heures 100 000 habitants ou plus 70 heures Adjoint au maire Moins de 10 000 habitants 70 heures Entre 10 000 et 29 999 habitants 122 heures 30 30 000 habitants ou plus 140 heures Maire Moins de 10 000 habitants 122 heures 30 10 000 habitants ou plus 140 heures En cas de travail à temps partiel, ce crédit d’heures est réduit proportionnellement à la réduction du temps de travail prévue pour l’emploi considéré. Les heures non utilisées ne sont pas reportées d’un trimestre à l’autre. La durée cumulée des absences autorisées et du crédit d’heures ne doit pas dépasser 803 heures 30 par an.
À noter le crédit d’heures peut être majoré de 30% maximum, notamment dans les communes chefs-lieux de département et d’arrondissement ou classées stations de tourisme ou sinistrées. Le salarié informe son employeur par écrit 3 jours au moins avant son absence. Cet écrit doit comporter les éléments suivants : L’employeur ne peut pas refuser ou reporter la demande du salarié, sauf s’il dépasse la durée totale d’absence autorisée (crédit d’heures et autorisations d’absence cumulées) de 803 heures 30 par an. L’employeur n’a pas l’obligation de rémunérer les temps d’absence du salarié. Les pertes de revenu subies par le salarié élu municipal qui ne bénéficie pas d’indemnités de fonction peuvent être compensées par la commune. Cette compensation est limitée à 72 heures par an. Chaque heure est rémunérée à un montant maximum de 16,91 €. Ce temps d’absence est assimilé à une période de travail effectif. Il est pris en compte pour le calcul de l’ancienneté et des droits à congés payés. Le salarié absent durant son mandat d’élu ne peut pas être sanctionné (licenciement, déclassement professionnel ou sanction disciplinaire). L’employeur est tenu de laisser à tout salarié de son entreprise membre d’un conseil départemental le temps nécessaire pour exercer son mandat. Indépendamment des autorisations d’absence dont ils bénéficient, les présidents et les conseillers départementaux ont droit à un crédit d’heures leur permettant de disposer du temps nécessaire à l’administration du département.
Les autorisations d’absence du salarié sont prévues pour se rendre et participer aux : La durée des absences n’est pas définie par avance. Le salarié doit bénéficier du temps nécessaire pour se rendre et participer aux réunions et séances auxquelles il est convié. Le salarié doit informer par écrit son employeur dès qu’il a connaissance de la date et de la durée de l’absence envisagée pour se rendre et participer aux séances et réunions auxquelles il est convié. L’employeur n’est pas tenu de rémunérer les temps d’absence du salarié. Les pertes de revenu subies par le salarié élu départemental qui ne bénéficie pas d’indemnités de fonction peuvent être compensées par le département. Cette compensation est limitée à 72 heures par an. Chaque heure est rémunérée à un montant maximum de 16,91 €. Ce temps d’absence est assimilé à une période de travail effectif. Il est pris en compte pour le calcul de l’ancienneté et des droits à congés payés. Le salarié absent durant son mandat d’élu ne peut pas être sanctionné (licenciement, déclassement professionnel ou sanction disciplinaire). Le salarié candidat à des élections peut bénéficier également d’une autorisation d’absence pour participer à la campagne électorale. Conditions Le salarié doit être candidat à un mandat local. Aucune condition d’ancienneté du salarié n’est exigée. Durée Le nombre de jours ouvrables d’absence autorisés est fixé à 10. Démarches Le salarié avertit son employeur 24 heures au moins avant le début de chaque absence (par écrit ou par oral). L’employeur ne peut pas refuser la demande d’absence du salarié, sauf si le délai de 24 heures n’est pas respecté. Situation du salarié Si le salarié le demande, la durée de ses absences peut être décomptée des congés payés, dans la limite des droits acquis à ce titre à la date du premier tour de scrutin. Lorsqu’elles ne sont pas décomptées des congés payés, les absences ne sont pas rémunérées. Dans ce cas, elles peuvent donner lieu à récupération, en accord avec l’employeur. Les jours d’absence, payés ou non, pour participation à une campagne électorale sont assimilés à une période de travail effectif. Ils sont pris en compte pour le calcul de l’ancienneté et des droits à congés payés. Le salarié élu départemental bénéficie d’un crédit d’heures, qui peut être utilisé pour : La durée du crédit d’heures autorisé varie selon les fonctions exercées, dans les conditions suivantes : Fonctions de l’élu Durée légale du crédit d’heures (par trimestre) Conseiller départemental 105 heures Président ou vice-président du conseil départemental 140 heures En cas de travail à temps partiel, ce crédit d’heures est réduit proportionnellement à la réduction du temps de travail prévue pour l’emploi considéré. Les heures non utilisées ne sont pas reportées d’un trimestre à l’autre. La durée cumulée des absences autorisées et du crédit d’heures ne doit pas dépasser 803 heures 30 par an. Le salarié informe son employeur par écrit 3 jours au moins avant son absence. Cet écrit doit comporter les éléments suivants : L’employeur ne peut pas refuser ou reporter la demande du salarié, sauf s’il dépasse la durée totale d’absence autorisée (crédit d’heures et autorisations d’absence cumulées) de 803 heures 30 par an. L’employeur n’est pas tenu de rémunérer les temps d’absence du salarié. Les pertes de revenu subies par le salarié élu départemental qui ne bénéficie pas d’indemnités de fonction peuvent être compensées par le département. Cette compensation est limitée à 72 heures par an. Chaque heure est rémunérée à un montant maximum de 16,91 €. Ce temps d’absence est assimilé à une période de travail effectif. Il est pris en compte pour le calcul de l’ancienneté et des droits à congés payés. Le salarié absent durant son mandat d’élu ne peut pas être sanctionné (licenciement, déclassement professionnel ou sanction disciplinaire). L’employeur est tenu de laisser à tout salarié de son entreprise membre d’un conseil régional le temps nécessaire pour exercer son mandat. Indépendamment des autorisations d’absence dont ils bénéficient, les présidents et les conseillers régionaux ont droit à un crédit d’heures leur permettant de disposer du temps nécessaire à l’administration de la région.
Les autorisations d’absence du salarié sont prévues pour se rendre et participer aux : La durée des absences n’est pas définie par avance. Le salarié doit bénéficier du temps nécessaire pour se rendre et participer aux réunions et séances auxquelles il est convié. Le salarié doit informer par écrit son employeur dès qu’il a connaissance de la date et de la durée de l’absence envisagée pour se rendre et participer aux séances et réunions auxquelles il est convié. L’employeur n’est pas tenu de rémunérer les temps d’absence du salarié. Les pertes de revenu subies par le salarié élu régional qui ne bénéficie pas d’indemnités de fonction peuvent être compensées par la région. Cette compensation est limitée à 72 heures par an. Chaque heure est rémunérée à un montant maximum de 16,91 €. Ce temps d’absence est assimilé à une période de travail effectif. Il est pris en compte pour le calcul de l’ancienneté et des droits à congés payés. Le salarié absent durant son mandat d’élu ne peut pas être sanctionné (licenciement, déclassement professionnel ou sanction disciplinaire). Le salarié candidat à des élections peut bénéficier également d’une autorisation d’absence pour participer à la campagne électorale. Conditions Le salarié doit être candidat à un mandat local. Aucune condition d’ancienneté du salarié n’est exigée. Durée Le nombre de jours ouvrables d’absence autorisés est fixé à 10. Démarches Le salarié avertit son employeur 24 heures au moins avant le début de chaque absence (par écrit ou par oral). L’employeur ne peut pas refuser la demande d’absence du salarié, sauf si le délai de 24 heures n’est pas respecté. Situation du salarié Si le salarié le demande, la durée de ses absences peut être décomptée des congés payés, dans la limite des droits acquis à ce titre à la date du premier tour de scrutin. Lorsqu’elles ne sont pas décomptées des congés payés, les absences ne sont pas rémunérées. Dans ce cas, elles peuvent donner lieu à récupération, en accord avec l’employeur. Les jours d’absence, payés ou non, pour participation à une campagne électorale sont assimilés à une période de travail effectif. Ils sont pris en compte pour le calcul de l’ancienneté et des droits à congés payés. Le salarié élu régional bénéficie d’un crédit d’heures, qui peut être utilisé pour : La durée du crédit d’heures autorisé varie selon les fonctions exercées, dans les conditions suivantes : Fonctions de l’élu Durée légale du crédit d’heures (par trimestre) Conseiller régional 105 heures Président ou vice-président du conseil régional 140 heures En cas de travail à temps partiel, ce crédit d’heures est réduit proportionnellement à la réduction du temps de travail prévue pour l’emploi considéré. Les heures non utilisées ne sont pas reportées d’un trimestre à l’autre. La durée cumulée des absences autorisées et du crédit d’heures ne doit pas dépasser 803 heures 30 par an. Le salarié informe son employeur par écrit 3 jours au moins avant son absence. Cet écrit doit comporter les éléments suivants : L’employeur ne peut pas refuser ou reporter la demande du salarié, sauf s’il dépasse la durée totale d’absence autorisée (crédit d’heures et autorisations d’absence cumulées) de 803 heures 30 par an. L’employeur n’est pas tenu de rémunérer les temps d’absence du salarié. Les pertes de revenu subies par le salarié élu régional qui ne bénéficie pas d’indemnités de fonction peuvent être compensées par la région. Cette compensation est limitée à 72 heures par an. Chaque heure est rémunérée à un montant maximum de 16,91 €. Ce temps d’absence est assimilé à une période de travail effectif. Il est pris en compte pour le calcul de l’ancienneté et des droits à congés payés. Le salarié absent durant son mandat d’élu ne peut pas être sanctionné (licenciement, déclassement professionnel ou sanction disciplinaire).
Code général des collectivités territoriales : articles L2123-1 à L2123-6
Élu d’un conseil municipal
Code général des collectivités territoriales : articles L3123-1 à L3123-4
Élu d’un conseil départemental
Code général des collectivités territoriales : articles L4135-1 à L4135-4
Élu d’un conseil régionalÉlu local salarié : absence et crédits d’heures
Objet
Durée
Démarches
Situation du salarié
Absence pour participer à une campagne éléctorale
Bénéficiaires
Durée
Démarche
Situation du salarié
Objet
Durée
Démarche
Situation du salarié
Absence pour participer à une campagne éléctorale
Bénéficiaires
Durée
Démarches
Situation du salarié
Objet
Durée
Démarche
Situation du salarié
Absence pour participer à une campagne éléctorale
Bénéficiaires
Durée
Démarche
Situation du salarié